impots-locaux.pngLes Echos ont publié une étude réalisée par le Forum pour la gestion des villes sur les taux de fiscalité 2009 votés par les départements, les régions et les 40 plus grandes villes de France. Les impôts locaux vont très fortement augmenter cette année.

Dans les grandes villes, les ménages devront subir une hausse des impôts locaux en moyenne de 5,1%. Sans compter les hausses votées par les départements (6,2% en moyenne) et les régions (hausse de 0,7% de l'impôt foncier). A Paris, l'impôt foncier augmente de... 47%.

Une intégration intercommunale qui ne diminue pas les impôts municipaux

Le transfert de compétences des communes aux intercommunalités aurait dû, logiquement, se traduire par une diminution des taxes versées aux communes. Mais l'effet pervers de la multiplication des niveaux de collectivités se vérifie une fois de plus.

De plus en plus d'agglomérations optent pour une fiscalité additionnelle en plus de la taxe professionnelle unique. Résultat : hausse conjointe des taux d'impôts locaux des communes et des intercommunalités à Grenoble et à Metz. Seule Toulouse a voté une baisse des taux équivalente à la hausse des taux votés par la communauté urbaine.

En période de crise, particulièrement difficile pour les ménages, n'est-ce pas le moment :

  • de réduire les dépenses des collectivités (notamment de fonctionnement),
  • de clarifier le partage des compétences de chaque échelon,
  • de supprimer les échelons inutiles,
  • de rédéfinir un "coeur de métier" pour les collectivités ?