aubervilliers.gifPeut-on construire aujourd'hui une école en moins de 18 mois, qui puisse ouvrir ses portes à la rentrée 2010 ? C'est à cette question que ''Le Parisien'' répond ce matin. La mairie d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, a trouvé une solution : le partenariat public-privé, ou "PPP".

Pas de procédures d'appels d'offres

Avec le PPP, il n'est pas nécessaire d'organiser un concours d'architecture avec toutes les procédures que cela implique. Les promoteurs en concurrence doivent proposer un projet "clés en main" qui comprend à la fois le projet immobilier et le plan de financement. Le principal atout de cette formule : la rapidité. Selon le maire Jacques Salvator, le PPP permet de gagner 6 mois et de faire face à une démographie scolaire en forte hausse. L'urgence est justement l'un des critères qui permet aux collectivités de recourir aux PPP, car ceux-ci sont très strictement encadrés.

Une solution peu avantageuse sur le plan financier

Lorsque l'école sera réalisée, le promoteur en restera propriétaire et la municipalité signera un bail de location de trente ans. Résultat : le budget de location alourdit le budget de fonctionnement, et non celui d'investissement, alors même que les capacités d'emprunt de la ville sont très restreintes. Le projet, haute qualité environnementale, permettra des économies de chauffage : cela paraît bien peu à côté des dépenses à venir.

Alors, le PPP, une fausse bonne idée ?

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